L'enseignant

 

Jean-Luc Liviero débute l'Aïkido en 1980 au dojo de Blanzy (Saône et Loire) puis en devient l'enseignant principal au bout de 3 ans. Il suit l'enseignement de Tamura Shihan au sein de la FFLAB, pendant de nombreuses années et obtient ses diplômes de 1er et 2e Dan. Le dojo où il s'entraîne, quitte la FFLAB pour suivre Alain Peyrache, qui vient de fonder son propre groupe. En 2000 il y obtient son 3e Dan, grade qui lui fut attribué officiellement lors de son retour à  la FFAB. Jean-Luc Liviero a enseigné dans de nombreux dojos notamment en France, Suisse et Canada. C'est dans ce dernier pays qu'il se rend en 1997, à Québec capitale provinciale du même nom, où il établit des contacts avec les dojos locaux; contacts qu'il entretient, et ce, tout au long de ses fréquents voyages. Comme d'autres professeurs avant lui, en Octobre 2008 il quitte Alain Peyrache et rejoint Maître Tamura au sein de la FFAB. Soucieux d'évoluer dans un environnement sain et de poursuivre dans la voie d'un réel enseignement traditionnel, conforme à la philosophie transmise par son fondateur. Il a obtenu son Brevet Fédéral d'Enseignement en 2010. En 2020, le système fédéral n'étant plus conforme à ce qu'il en attendait, il rejoint avec son club le Mutokukai France de Benedetti Shihan. Après plus de 30 ans sa vision de l'Aïkido a évolué.

"En Aïkido l'enseignement a trop mis l'accent sur le "DO" et s'est résolument coupé du côté martial "Jujutsu" (A l'origine Aikijujutsu en 1922). Ce n'est plus un art martial qui est enseigné, mais un art chorégraphique de complaisance, qui n'a pas sa place dans une société où règne l'insécurité. D'où les réfléxions trop souvent entendues: "l'Aikido c'est beau mais çà ne marche pas, voir plus crûment... votre Aïkido c'est de la m....! Cependant, cette pratique est tout à fait en adéquation pour celles et ceux qui recherchent une discipline pour se détendre et s'entretenir physiquement. Il en faut pour tout les goûts.

Personnellement, depuis quelques années, mon Aïkido a changé, il a évolué n'en déplaise aux puristes du "DO". Il y a encore beaucoup à faire bien sûr; Ce n'est pas facile car les japonais venus en France n'ont enseigné que du "DO" et il est incontournable de revisiter toutes nos techniques, de découvrir ce qui ne nous a pas été enseigné; Et ce sera la tâche de mes élèves, après moi, d'aller au plus près du jujutsu."